Hier c’était la fête des mères et aujourd’hui, l’anniversaire de Charles. Deux jours qui me replongent dans les souvenirs, qui me forcent à m’arrêter et à prendre du recul sur ma vie de mère, ma vie de femme. Huit ans se sont écoulés depuis ma première fêtes des mères. Huit années à prendre soin de quelqu’un d’autre avant moi. Huit années, à les bercer, à lire des histoires, à rire, à jouer, à me tromper, à pleurer, à rire, à craindre de ne pas être à la hauteur, à apprendre.
Avoir le courage
Mes enfants ont changé mon univers. Ma manière de voir le monde et d’aimer. Je ne suis plus, juste, une femme mais une mère. Ils m’ont choisi et je leur en serais éternellement reconnaissante. J’ai toujours eu du mal à trouver ma place, à ne pas craindre le jugement et à avoir le courage de me lancer dans ce monde. Depuis, je sais que je peux. Ils m’ont donné une force que je ne soupçonnais pas. Même si parfois je me sens nulle au point de vouloir m’enfuir à l’autre bout du monde, leurs regards suffisent à me redonner confiance et à taire mes doutes.
J’ai banni les mots qui limitent aux profits des mots qui transportent
Alors, à mon tour, je fais tout pour les encourager et ne pas transmettre mes peurs. J’aimerais qu’ils ne craignent ni le jugement, ni les « échecs », ni la vie, ni les gens. Je fais tout pour qu’ils conservent un peu de leur innocence. Je leur murmure, leur répète, leur crie, depuis qu’ils sont bébés qu’ils sont capables, qu’ils ont le droit de se tromper, qu’il faut une dose de folie pour être heureux . Je leur dis de croire à un monde meilleur et de ne pas cesser de rêver . J’essaie de ne pas les freiner. J’ai banni les mots qui limitent aux profits des mots qui transportent. Au revoir, les « tu vas tomber » « tu vas te faire mal » » non, tu ne peux pas » et bonjour les » essaie, vas-y, tu vas y arriver, tu peux le faire ». J’essaie de leur rendre ce qu’ils m’apportent au quotidien. J’essaie de les accompagner et j’aime le faire en musique.
Petite, notre maison en était remplie. Mes parents avaient une collection de 33 tours considérable et chaque jour était une occasion d’écouter de la musique. J’ai donc grandi accompagnée de chanteurs et chanteuses à textes. Une manière délicate de faire passer des messages. Nous en écoutons du coup, souvent. Certaines remuent, marquent, font pleurer ou questionnent.
Même pas peur, ni des fantômes, ni des revenants, Louise t’as même pas peur.
Et aujourd’hui, j’ai découvert une nouvelle chanson qui leur a plu immédiatement. Je pourrais vous raconter que son auteur est un amour d’enfance, que je me souviens de lui, de ses rêves et de sa détermination, qu’il jouait de la guitare et qu’il a grandi dans le même petit bout de pays que moi. Mais je préfère simplement vous partager sa musique. Même si j’aimais déjà écouter certaines de ses chansons, aujourd’hui, les paroles de son nouveau titre, me touchent particulièrement.
Non seulement parce que sa fille porte le même prénom que la mienne, mais aussi parce que ses paroles résument en quelques minutes, une partie de ces huit années de maternité et de ce que j’aimerais transmettre à mes enfants.
Je vous laisse en sa compagnie, ici . Et si vous avez envie, je vous laisse avec un autre coup de coeur, ici.
A bientôt
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Sylvie
Merci pour tes textes ! Ils sont magnifiques et super ces chanson je l’ai envoyé à mon fils! Bon suis entrain de faire ma liste pour mes 50 ans .. c’est long! 40 ans c’est rien ? ?
Thérèse
Sylvie🙂 hihi. Merci pour ton commentaire. <3 50 choses... en effet... mais il ne faut pas te limiter 😉